L'une des plus anciennes forêts tropicales d'Amérique latine est protégée par un groupe de jeunes avec des NFT.

La réserve de biosphère de Calakmul, dans le sud du Mexique, abrite des vestiges de la civilisation maya datant de plusieurs siècles, mais fait également face à la menace de la déforestation. De nombreuses familles locales, pour survivre, sont contraintes de vendre des terres forestières ou de les défricher pour les transformer en terres agricoles.

Liam Scully, un entrepreneur Web3 dans la vingtaine, s'est associé avec l'anthropologue Lorenzo Martínez pour créer un projet appelé "Esprit Maya". Leur approche est assez unique : ils émettent des œuvres d'art numériques grâce à la technologie blockchain, et tous les revenus sont directement investis dans la protection de l'écosystème local et le développement communautaire.

Cette affaire semble simple, mais cela a pris sept ans. L'équipe Scully a d'abord discuté avec les villageois, expliquant ce qu'est un NFT, comment l'argent est utilisé de manière claire, avant de signer un accord de protection officiel. Ils ne font pas de promesses en l'air, mais offrent un soutien économique réel aux familles, afin que tout le monde n'ait pas à vivre en coupant des arbres.

Après deux ans et demi, ce modèle a vraiment fonctionné. La combinaison de l'art numérique et de la culture traditionnelle permet non seulement de faire découvrir le charme de la civilisation maya, mais aussi de préserver concrètement cette forêt tropicale.

Scully est assez réaliste : la transparence et la confiance sont la clé de ce type de projet. C'est là que réside l'avantage de la blockchain, chaque flux de fonds peut être retracé, et c'est seulement lorsque les locaux peuvent le voir et le toucher qu'ils seront prêts à continuer à jouer avec vous.