Aujourd'hui, il y a eu un grand spectacle on-chain.

Le suivi des adresses populaires montre qu'un compte baleine, "pension-usdt.eth", a massivement renforcé ses positions en une heure, ouvrant une position short à effet de levier 3x pour près de 60 millions de dollars. La position totale atteint désormais 93,2 millions de dollars, avec un prix d'entrée fixé à 92 700.

Mais l'opération devient encore plus incroyable : ce matin même, ce type venait tout juste de clôturer à l'équilibre une position de 60 millions. Et aussitôt après, il a remis tous les jetons sur la table.

Regardons ses performances ce mois-ci : un bénéfice net de 6,6 millions de dollars, chaque position n'étant détenue que 8 heures en moyenne. L'effet de levier reste modéré, mais le montant engagé est colossal. Il occupe actuellement la première place des positions short BTC sur la plateforme Hyperliquid.

Ce n'est clairement pas une simple opération spéculative baissière. C'est un jeu d'esprit de marché soigneusement orchestré.

Vous croyez qu'il parie sur la hausse ou la baisse ? C'est plus subtil. Il parie sur la nature humaine.

Laissez-moi vous décortiquer cette stratégie.

**① Short à 92 700 : il ne parie pas sur la baisse, mais sur un "piège collectif"**

Regardez attentivement ce prix d'entrée : 92 700 dollars.

Ce niveau présente plusieurs caractéristiques fatales :
- Très proche du pic d'euphorie à court terme
- Juste dans une zone de résistance technique
- À la frontière entre panique et avidité
- Le prix où les particuliers sont les plus susceptibles de FOMO en long
- La zone de prédilection des institutionnels pour piéger et récolter

La logique centrale de cette baleine n'est pas de parier sur la direction du prix, mais de faire de "l'arbitrage émotionnel inverse".

Il ouvre des shorts lorsque le FOMO atteint son maximum, mais sans prendre des risques insensés avec un fort effet de levier ; il combine gros capital, effet de levier raisonnable, et structure de position qui supporte les retracements.

Qu'est-ce que cela signifie ?

Il mise sur le reflux émotionnel, pas sur un krach brutal. Il place d'énormes fonds au sommet de l'euphorie, attendant que l'excès irrationnel retombe naturellement—