Le bras de fer entre la Maison Blanche et la Réserve fédérale est entré dans une phase sérieuse.
Le candidat de Trump à la présidence de la Fed, Hassett, a affiché publiquement son soutien à une "forte baisse des taux d'intérêt". Plus radical encore, le secrétaire au Trésor, Besant, s'est personnellement impliqué dans la supervision du processus de sélection — une démarche qui montre clairement la volonté de réformer en profondeur le système de régulation financière américain. Selon les rumeurs du marché, Trump aurait déjà rédigé à la Maison Blanche une lettre de licenciement pour l'actuel président, Jerome Powell ; à l'annonce de cette nouvelle, le dollar a chuté en flèche.
Parallèlement, la recomposition du personnel des organismes de régulation s'accélère. Le candidat de Trump à la présidence de la CFTC, Michael Selig, a déjà passé l'examen préliminaire du comité de l'agriculture du Sénat ; s'il est confirmé, il deviendra le seul commissaire de l'institution. Travis Hill, candidat à la présidence de la FDIC, a également obtenu le feu vert du comité bancaire du Sénat.
Au fond, il s'agit d'une bataille autour de l'indépendance de la Fed. Depuis sa création en 1913, l'autonomie opérationnelle de la Réserve fédérale a toujours été la pierre angulaire de la stabilité financière mondiale — le principe fondamental étant de séparer la politique monétaire des intérêts politiques à court terme. Mais aujourd'hui, ce modèle traditionnel subit un choc sans précédent.
L'insatisfaction de Trump est on ne peut plus claire : selon lui, Powell est trop lent à baisser les taux, il ne suit pas le rythme de la Maison Blanche qui mise sur "des taux bas pour stimuler la croissance". Ce qui l'agace encore plus, c'est que Powell a publiquement réaffirmé à plusieurs reprises le principe d'"indépendance opérationnelle", refusant ainsi de s'aligner sur la politique de la Maison Blanche. Pour Trump, les postes clés doivent être confiés à des personnes loyales.
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ZenMiner
· 12-06 01:42
L'indépendance de la Fed, j'ai vraiment l'impression que les choses sont en train de changer.
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EternalMiner
· 12-05 22:35
La Fed va vraiment se faire remettre à sa place cette fois, Powell risque bien de perdre son poste.
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BlockchainDecoder
· 12-04 03:55
Selon des études, la logique profonde derrière ce remaniement des ressources humaines mérite une analyse posée : il est en réalité rare que l’indépendance de la Fed soit ainsi érodée.
D’un point de vue technique, une fois le cadre de la politique monétaire politisé, les données montrent que cela affectera directement la stabilité de la courbe des taux d’intérêt à long terme. Selon une étude de Blinder et Zandi de 2015, une baisse de 5 % de la crédibilité de la banque centrale pourrait entraîner une hausse des anticipations d’inflation de 200 points de base.
À noter : cette série de nominations par Trump relève moins d’un simple « changement de personnes » que d’une refonte de la structure de pouvoir de la régulation financière américaine. Je recommande la lecture de l’article « Indépendance de la Fed et stabilité financière », qui détaille les conséquences historiques d’une banque centrale soumise à la pression politique.
En résumé, les fluctuations du dollar à court terme ne sont peut-être qu’un symptôme superficiel : l’essentiel est que si ce cadre institutionnel venait à vaciller, la logique de valorisation des marchés financiers mondiaux pourrait nécessiter une réévaluation en profondeur.
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BearEatsAll
· 12-04 03:54
Powell va se faire virer, quelqu’un de plus docile va prendre sa place. Le dollar pourra-t-il encore rester fort...
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HashRateHermit
· 12-04 03:54
Baisse des taux, baisse des taux, au final ça veut toujours dire injecter de la liquidité, c’est un schéma bien connu. Powell s’est fait avoir, clairement.
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AmateurDAOWatcher
· 12-04 03:43
Cette fois, il semble vraiment que Powell va être remplacé, et même l’indépendance de la Fed risque d’être ébranlée. Mettre des personnes dociles en place, Trump joue vraiment cette partie de manière féroce.
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BlockchainWorker
· 12-04 03:35
L’indépendance de la Fed est sur le point de disparaître, cette fois, c’est vraiment différent.
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FloorPriceWatcher
· 12-04 03:30
Cette fois, Powell a vraiment la poisse. Pour ce qui est de la baisse des taux, au fond, il faut quand même écouter les ordres des supérieurs.
Le bras de fer entre la Maison Blanche et la Réserve fédérale est entré dans une phase sérieuse.
Le candidat de Trump à la présidence de la Fed, Hassett, a affiché publiquement son soutien à une "forte baisse des taux d'intérêt". Plus radical encore, le secrétaire au Trésor, Besant, s'est personnellement impliqué dans la supervision du processus de sélection — une démarche qui montre clairement la volonté de réformer en profondeur le système de régulation financière américain. Selon les rumeurs du marché, Trump aurait déjà rédigé à la Maison Blanche une lettre de licenciement pour l'actuel président, Jerome Powell ; à l'annonce de cette nouvelle, le dollar a chuté en flèche.
Parallèlement, la recomposition du personnel des organismes de régulation s'accélère. Le candidat de Trump à la présidence de la CFTC, Michael Selig, a déjà passé l'examen préliminaire du comité de l'agriculture du Sénat ; s'il est confirmé, il deviendra le seul commissaire de l'institution. Travis Hill, candidat à la présidence de la FDIC, a également obtenu le feu vert du comité bancaire du Sénat.
Au fond, il s'agit d'une bataille autour de l'indépendance de la Fed. Depuis sa création en 1913, l'autonomie opérationnelle de la Réserve fédérale a toujours été la pierre angulaire de la stabilité financière mondiale — le principe fondamental étant de séparer la politique monétaire des intérêts politiques à court terme. Mais aujourd'hui, ce modèle traditionnel subit un choc sans précédent.
L'insatisfaction de Trump est on ne peut plus claire : selon lui, Powell est trop lent à baisser les taux, il ne suit pas le rythme de la Maison Blanche qui mise sur "des taux bas pour stimuler la croissance". Ce qui l'agace encore plus, c'est que Powell a publiquement réaffirmé à plusieurs reprises le principe d'"indépendance opérationnelle", refusant ainsi de s'aligner sur la politique de la Maison Blanche. Pour Trump, les postes clés doivent être confiés à des personnes loyales.