Le leader de la Colombie vient de déclarer publiquement qu'il est en désaccord avec la position des États-Unis sur les questions climatiques. Gustavo Petro n'a pas mâché ses mots, qualifiant certaines opinions de complètement erronées—ses mots exacts ? "100 % faux." Il plaide pour des efforts agressifs de décarbonisation à l'échelle mondiale, surtout alors que les grandes puissances économiques ont choisi de ne pas participer au Sommet mondial des dirigeants sur l'action climatique qui se tient avant le COP30. L'absence des principaux pollueurs lors de ce rassemblement soulève des questions sur la capacité d'un élan collectif sur les objectifs climatiques à se maintenir. Les commentaires de Petro mettent en lumière une fracture grandissante : certains pays renforcent leurs transitions écologiques tandis que d'autres se retirent des engagements multilatéraux. Pour ceux qui suivent les intersections entre la politique et les technologies émergentes, cette friction est importante—les mécanismes de financement climatique, les cadres de crédits carbone et les actifs numériques liés à l'ESG dépendent tous d'un consensus réglementaire qui est clairement en train de se fissurer en ce moment.