Cinq ans après le début de cette crise inflationniste, l’étau ne se desserre toujours pas. Les ménages à revenu moyen sont épuisés : les courses continuent de grignoter les salaires, les loyers grimpent sans relâche, et le soulagement tant promis ? Toujours aux abonnés absents.
Vous vous souvenez quand tout le monde disait que les prix se normaliseraient une fois les chaînes d’approvisionnement rétablies ? Cette histoire a mal vieilli. Certes, l’inflation globale s’est calmée, mais les coûts essentiels — logement, alimentation, énergie — restent obstinément élevés. L’érosion du pouvoir d’achat frappe surtout ceux qui n’ont pas de portefeuille d’actifs pour se couvrir contre la dévaluation monétaire.
Ce qui est frustrant, ce ne sont pas seulement les chiffres. C’est le décalage entre l’optimisme officiel et la réalité vécue. Les changements de cap politique s’enchaînent, mais les portefeuilles s’amincissent trimestre après trimestre. Pour les familles qui jonglent avec les factures sans gains d’investissement notables, ce n’est pas un cycle économique abstrait : c’est une lutte quotidienne, usante.
N’était-ce pas justement le but de toutes ces interventions : rétablir l’accessibilité ? Au lieu de ça, on stagne dans une impasse où les salaires piétinent, l’épargne s’effrite et la ligne d’arrivée recule sans cesse. Pas étonnant que la lassitude s’installe.
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GoldDiggerDuck
· Il y a 6h
Euh, il suffit juste que la chaîne d’approvisionnement reprenne et tout sera réglé ? Les discours d’il y a cinq ans sonnent vraiment gênants aujourd’hui.
Les salaires n’arrivent pas à suivre la hausse des loyers, qui peut tenir comme ça ?
Les politiques s’enchaînent, mais le portefeuille ne fait que s’amincir, c’est pas délirant ça ?
Les classes moyennes sont littéralement pressées jusqu’à la dernière goutte, c’est bien réel.
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APY追逐者
· Il y a 6h
Cela fait cinq ans que nous sommes sous pression, je n'en peux vraiment plus.
On avait promis que la réparation de la Supply Chain permettrait de baisser les prix, mais il semble que ce piège soit déjà à l'abandon.
Les salaires n'augmentent pas aussi vite que les loyers, et les économies ressemblent à du papier inutile.
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CryptoNomics
· Il y a 6h
honnêtement, si vous réalisiez réellement une analyse de régression sur la croissance des salaires réels par rapport aux trajectoires d'inflation de base, la matrice de corrélation dévasterait littéralement ce récit d'"optimisme officiel". les données sont statistiquement significatives à p<0.01, mais bien sûr, continuez à faire semblant que les interventions politiques fonctionnent alors qu'elles ne font qu'inflater les prix des actifs pour les personnes qui détiennent déjà des portefeuilles.
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HypotheticalLiquidator
· Il y a 6h
Cela fait cinq ans que la pression persiste, l’inflation des actifs de base n’a jamais vraiment ralenti... Se fier uniquement aux chiffres des titres, c’est se faire berner.
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Le pouvoir d’achat est grignoté comme lors d’une liquidation lente ; ceux qui n’ont pas d’actifs pour se couvrir sont tout simplement éliminés.
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La croissance des salaires ne rattrapera jamais la pente de la hausse des loyers, c’est la banalisation du risque systémique.
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Toutes les mesures d’intervention ne restent que des paroles en l’air, le véritable prix de liquidation reflète déjà la réalité.
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C’est vraiment absurde, les autorités vantent encore une atténuation de l’inflation en se basant sur les chiffres officiels, alors que les coûts des actifs tangibles comme la nourriture et l’énergie sont déjà figés.
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La classe moyenne sans portefeuille d’investissement est vouée à un désendettement forcé...
Cinq ans après le début de cette crise inflationniste, l’étau ne se desserre toujours pas. Les ménages à revenu moyen sont épuisés : les courses continuent de grignoter les salaires, les loyers grimpent sans relâche, et le soulagement tant promis ? Toujours aux abonnés absents.
Vous vous souvenez quand tout le monde disait que les prix se normaliseraient une fois les chaînes d’approvisionnement rétablies ? Cette histoire a mal vieilli. Certes, l’inflation globale s’est calmée, mais les coûts essentiels — logement, alimentation, énergie — restent obstinément élevés. L’érosion du pouvoir d’achat frappe surtout ceux qui n’ont pas de portefeuille d’actifs pour se couvrir contre la dévaluation monétaire.
Ce qui est frustrant, ce ne sont pas seulement les chiffres. C’est le décalage entre l’optimisme officiel et la réalité vécue. Les changements de cap politique s’enchaînent, mais les portefeuilles s’amincissent trimestre après trimestre. Pour les familles qui jonglent avec les factures sans gains d’investissement notables, ce n’est pas un cycle économique abstrait : c’est une lutte quotidienne, usante.
N’était-ce pas justement le but de toutes ces interventions : rétablir l’accessibilité ? Au lieu de ça, on stagne dans une impasse où les salaires piétinent, l’épargne s’effrite et la ligne d’arrivée recule sans cesse. Pas étonnant que la lassitude s’installe.