La Suisse, pour contrer les droits de douane de 39 % sur l'importation d'or imposés par Trump, a même proposé de déplacer ses raffineries d'or aux États-Unis. Cette manœuvre détournée révèle les changements radicaux dans le paysage commercial mondial.
Pourquoi la Suisse est-elle devenue pressée ?
L'affaire a commencé avec la taxe exorbitante de 39 % imposée par Trump le mois dernier sur les produits suisses - un chiffre rare dans l'histoire des pays développés. En fait, l'or représente plus de 2/3 des exportations suisses vers les États-Unis, ce qui révèle directement un secret : la véritable situation de l'industrie de la transformation de l'or en Suisse.
La vérité embarrassante de l'industrie de l'or
La Suisse possède le plus grand cluster de raffineries d'or au monde (principalement dans le canton du Tessin). Mais cette industrie est si peu rentable qu'elle en est scandaleuse : même lorsque le prix de l'or dépasse 3800 dollars l'once, le coût de raffinage de chaque lingot n'est que de quelques dollars. C'est pourquoi l'industrie de l'or en Suisse, bien que produisant beaucoup, fonctionne toujours à perte.
La pression politique est arrivée
Les voix s'élevant en Suisse pour demander des taxes sur l'exportation d'or se font de plus en plus nombreuses. Le PDG du groupe Swatch et les dirigeants des Verts ont ouvertement suggéré d'imposer une taxe de 39% sur l'or exporté. La raison est très simple : cette industrie a des marges bénéficiaires faibles et une mauvaise réputation (elle a historiquement traité de l'or nazi), et en raison de la politique tarifaire, l'économie suisse est entraînée vers le bas — pourquoi le conserver ?
Pourquoi la fonderie ne veut-elle pas déménager ?
Le président de l'Association des raffineurs d'or de Suisse a avoué : il n'est tout simplement pas économiquement viable de mener cette activité aux États-Unis sans subventions gouvernementales. Le marché américain est déjà saturé, et les marges de raffinement sont trop faibles ; sans demande locale, déménager équivaut à perdre de l'argent.
Valcambi (une grande fonderie avec une capacité de 2000 tonnes par an) n'hésite pas à dire : d'un point de vue commercial, cela n'a tout simplement pas de sens.
Le plus ironique est
Trump a déclaré que l'importation d'or était exonérée de taxe, mais la pression tarifaire a déjà contraint le gouvernement suisse à flatter les États-Unis. Cet ancien centre de commerce de l'or est désormais devenu un acteur passif dans la guerre commerciale.
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La bataille pour l'or sous le bâton tarifaire de Trump : la Suisse s'inquiète.
La Suisse, pour contrer les droits de douane de 39 % sur l'importation d'or imposés par Trump, a même proposé de déplacer ses raffineries d'or aux États-Unis. Cette manœuvre détournée révèle les changements radicaux dans le paysage commercial mondial.
Pourquoi la Suisse est-elle devenue pressée ?
L'affaire a commencé avec la taxe exorbitante de 39 % imposée par Trump le mois dernier sur les produits suisses - un chiffre rare dans l'histoire des pays développés. En fait, l'or représente plus de 2/3 des exportations suisses vers les États-Unis, ce qui révèle directement un secret : la véritable situation de l'industrie de la transformation de l'or en Suisse.
La vérité embarrassante de l'industrie de l'or
La Suisse possède le plus grand cluster de raffineries d'or au monde (principalement dans le canton du Tessin). Mais cette industrie est si peu rentable qu'elle en est scandaleuse : même lorsque le prix de l'or dépasse 3800 dollars l'once, le coût de raffinage de chaque lingot n'est que de quelques dollars. C'est pourquoi l'industrie de l'or en Suisse, bien que produisant beaucoup, fonctionne toujours à perte.
La pression politique est arrivée
Les voix s'élevant en Suisse pour demander des taxes sur l'exportation d'or se font de plus en plus nombreuses. Le PDG du groupe Swatch et les dirigeants des Verts ont ouvertement suggéré d'imposer une taxe de 39% sur l'or exporté. La raison est très simple : cette industrie a des marges bénéficiaires faibles et une mauvaise réputation (elle a historiquement traité de l'or nazi), et en raison de la politique tarifaire, l'économie suisse est entraînée vers le bas — pourquoi le conserver ?
Pourquoi la fonderie ne veut-elle pas déménager ?
Le président de l'Association des raffineurs d'or de Suisse a avoué : il n'est tout simplement pas économiquement viable de mener cette activité aux États-Unis sans subventions gouvernementales. Le marché américain est déjà saturé, et les marges de raffinement sont trop faibles ; sans demande locale, déménager équivaut à perdre de l'argent.
Valcambi (une grande fonderie avec une capacité de 2000 tonnes par an) n'hésite pas à dire : d'un point de vue commercial, cela n'a tout simplement pas de sens.
Le plus ironique est
Trump a déclaré que l'importation d'or était exonérée de taxe, mais la pression tarifaire a déjà contraint le gouvernement suisse à flatter les États-Unis. Cet ancien centre de commerce de l'or est désormais devenu un acteur passif dans la guerre commerciale.