Ces derniers jours, Dalio (le fondateur de Bridgewater) a encore pris la parole, et son point de vue central a touché un bon nombre de personnes : La Réserve fédérale (FED) n'est pas en train de sauver le marché, mais utilise la liquidité bon marché pour stimuler le marché des actifs.
Signaux clés clairs
Regardez l'état actuel du marché :
Évaluation des actions américaines au plus haut : le PE du S&P 500 n'est que de 4,4 %, tandis que le rendement des obligations d'État à 10 ans est de 4 %, le rendement réel n'étant que de 1,8 % → la prime de risque n'est que de 0,3 %, quelle est cette notion ? Cela signifie que les investisseurs sont presque réticents à demander une compensation pour le risque.
Liquidité suffisante : L'écart de crédit est proche de son niveau historiquement bas, le coût de financement des entreprises est à son plancher.
Les fondamentaux économiques sont corrects : taux de chômage de 4,3 %, croissance réelle de 2 % l'année dernière.
Mais l'inflation est en hausse : actuellement autour de 3 %, au-dessus de l'objectif de La Réserve fédérale (FED)
La logique centrale de Dalio
La Réserve fédérale (FED) est en train de faire quoi ?
Arrêter le resserrement quantitatif, lancer l'assouplissement quantitatif (QE)
En collaboration avec la politique de super stimulation du gouvernement (énormes déficits + émissions de dettes à court terme) → cela s'appelle “concertation fiscale-monétaire”
Résultat : ajout de liquidité sur le marché des actifs financiers
La comparaison historique est très douloureuse :
QE antérieur (après la crise financière de 2008) : actifs bon marché + contraction économique + faible inflation → QE est une mesure d'urgence
QE actuel (2025) : actifs chers + économie encore correcte + inflation en hausse + actions IA devenues une bulle → QE est accélérer la bulle
Liquidité va où ?
Dalio explique par la théorie des prix relatifs : la nouvelle monnaie ira vers les “actifs offrant le meilleur rendement”. La situation actuelle est —
Les actifs financiers s'envolent d'abord : Les actions, l'or, etc. vont augmenter en raison de la baisse des taux d'intérêt réels (ce qui réduit le coût d'opportunité de les détenir)
L'écart de richesse se creuse : Les personnes ayant des actifs s'enrichissent énormément, tandis que celles n'ayant pas d'actifs sont érodées par l'inflation.
Enfin, il y a l'inflation : lorsque la liquidité pénètre sur le marché des biens, des services et de la main-d'œuvre
Mais cette vague est un peu différente - car l'automatisation remplace la main-d'œuvre, la pression à la baisse sur l'inflation est plus forte. Cependant, une fois que l'inflation augmente, les taux d'intérêt nominaux seront contraints de monter, et les actions et les obligations seront toutes deux frappées.
Le signal le plus dangereux
L'offre de la dette publique américaine > la demande du marché, La Réserve fédérale (FED) est contrainte de “monter la monnaie pour acheter des obligations” → c'est un signal classique du grand cycle de la dette, le pays est sur une pente descendante.
Le jugement ultime de Dalio : C'est un pari audacieux - parier sur la croissance de l'IA avec une politique fiscale, monétaire et réglementaire extrêmement accommodante. Avec le précédent de la bulle technologique de 1999 et l'euphorie précédant la crise de la dette souveraine européenne de 2010-2011, si cette vague suit le même schéma, vendre au moment où la bulle atteint son apogée serait le “moment idéal”.
Mais la question est : quel est le déclencheur de cette bulle ? Quand la Liquidité va-t-elle déborder des marchés d'actifs vers l'inflation réelle ? Personne ne peut le déterminer avec précision. Donc, plutôt que de faire des prévisions, autant regarder les données, observer les signaux, et juger par soi-même.
Trois indicateurs d'observation
La taille du QE de la Réserve fédérale (FED) : reflète directement l'offre de Liquidité
Écart de crédit et écart de rendement actions-obligations : À quel point cela se comprime-t-il avant de rebondir
Marchandises, énergie, or : Avant-poste des attentes d'inflation
L'essentiel : ce n'est pas simplement un “achat” ou “vente” maintenant, mais il faut comprendre quel est le moteur - le jeu de liquidité est au premier plan.
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Avertissement de Dalio : La Réserve fédérale (FED) crée une bulle, elle ne sauve pas le marché.
Ces derniers jours, Dalio (le fondateur de Bridgewater) a encore pris la parole, et son point de vue central a touché un bon nombre de personnes : La Réserve fédérale (FED) n'est pas en train de sauver le marché, mais utilise la liquidité bon marché pour stimuler le marché des actifs.
Signaux clés clairs
Regardez l'état actuel du marché :
La logique centrale de Dalio
La Réserve fédérale (FED) est en train de faire quoi ?
La comparaison historique est très douloureuse :
QE antérieur (après la crise financière de 2008) : actifs bon marché + contraction économique + faible inflation → QE est une mesure d'urgence
QE actuel (2025) : actifs chers + économie encore correcte + inflation en hausse + actions IA devenues une bulle → QE est accélérer la bulle
Liquidité va où ?
Dalio explique par la théorie des prix relatifs : la nouvelle monnaie ira vers les “actifs offrant le meilleur rendement”. La situation actuelle est —
Mais cette vague est un peu différente - car l'automatisation remplace la main-d'œuvre, la pression à la baisse sur l'inflation est plus forte. Cependant, une fois que l'inflation augmente, les taux d'intérêt nominaux seront contraints de monter, et les actions et les obligations seront toutes deux frappées.
Le signal le plus dangereux
L'offre de la dette publique américaine > la demande du marché, La Réserve fédérale (FED) est contrainte de “monter la monnaie pour acheter des obligations” → c'est un signal classique du grand cycle de la dette, le pays est sur une pente descendante.
Le jugement ultime de Dalio : C'est un pari audacieux - parier sur la croissance de l'IA avec une politique fiscale, monétaire et réglementaire extrêmement accommodante. Avec le précédent de la bulle technologique de 1999 et l'euphorie précédant la crise de la dette souveraine européenne de 2010-2011, si cette vague suit le même schéma, vendre au moment où la bulle atteint son apogée serait le “moment idéal”.
Mais la question est : quel est le déclencheur de cette bulle ? Quand la Liquidité va-t-elle déborder des marchés d'actifs vers l'inflation réelle ? Personne ne peut le déterminer avec précision. Donc, plutôt que de faire des prévisions, autant regarder les données, observer les signaux, et juger par soi-même.
Trois indicateurs d'observation
L'essentiel : ce n'est pas simplement un “achat” ou “vente” maintenant, mais il faut comprendre quel est le moteur - le jeu de liquidité est au premier plan.