L’Oracle d’Omaha a publié sa dernière lettre aux actionnaires, et honnêtement, elle ressemble moins à une note de retraite qu’à un véritable cours magistral sur la chance, l’héritage et le lâcher-prise.
Points clés :
Buffett se retire des rapports annuels et des assemblées d’actionnaires — il confie la barre à Greg Abel à temps plein
Accélération des dons de son vivant aux fondations de ses enfants (qui gèrent désormais plus de 500M d’actifs caritatifs)
Il conserve une partie des actions de Classe A jusqu’à ce que les actionnaires de Berkshire fassent confiance à Abel comme ils faisaient confiance à Buffett et Munger
La vraie info : À 95 ans, Buffett revient sur 60 ans de sagesse cumulée, et ce n’est pas une question d’argent. Il s’agit du fait que la chance est injuste. Il le dit clairement : né en bonne santé, homme, Américain, intelligent — il a tiré le gros lot. Ses sœurs étaient tout aussi intelligentes, mais « leurs destins étaient très différents ». Voilà une vérité inconfortable que personne ne veut admettre.
Sur son héritage :
Buffett parie qu’Abel pourra gérer les « perspectives légèrement supérieures à la moyenne » de Berkshire pendant des décennies. Il met aussi en garde les conseils d’administration contre l’épuisement ou le déclin cognitif des PDG — un sujet sur lequel lui et Munger ont tardé à agir (son regret).
La leçon philosophique :
Oubliez la richesse = le succès. « Quand vous aidez les autres de mille façons, vous aidez aussi le monde. » Un agent d’entretien et un PDG sont tous deux des êtres humains à part entière. Son conseil : choisissez de meilleurs modèles, vivez comme si votre nécrologie en dépendait (c’est le cas), et rappelez-vous que l’Amérique a été capricieuse — remerciez-la quand même.
Pourquoi c’est important pour les traders/investisseurs :
Berkshire met en place une succession structurée (facteur de confiance)
Les 60 ans de performance de Buffett valident la patience plutôt que la chasse à l’alpha
Son accent mis sur « éviter les coups catastrophiques » reflète une pensée de résilience de portefeuille
Les spirales de rémunération des PDG qu’il a critiquées ne sont pas le problème de Berkshire — un avantage discret
En résumé : L’homme qui a bâti un $750B empire fait ses adieux non pas avec crainte, mais avec gratitude. Et c’est bien plus baissier pour les marchés guidés par la cupidité qu’aucun avertissement ne pourrait l’être.
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La dernière lettre de Warren Buffett : « Se faire discret » à 95 ans, mais son héritage résonne plus fort que jamais
L’Oracle d’Omaha a publié sa dernière lettre aux actionnaires, et honnêtement, elle ressemble moins à une note de retraite qu’à un véritable cours magistral sur la chance, l’héritage et le lâcher-prise.
Points clés :
La vraie info : À 95 ans, Buffett revient sur 60 ans de sagesse cumulée, et ce n’est pas une question d’argent. Il s’agit du fait que la chance est injuste. Il le dit clairement : né en bonne santé, homme, Américain, intelligent — il a tiré le gros lot. Ses sœurs étaient tout aussi intelligentes, mais « leurs destins étaient très différents ». Voilà une vérité inconfortable que personne ne veut admettre.
Sur son héritage : Buffett parie qu’Abel pourra gérer les « perspectives légèrement supérieures à la moyenne » de Berkshire pendant des décennies. Il met aussi en garde les conseils d’administration contre l’épuisement ou le déclin cognitif des PDG — un sujet sur lequel lui et Munger ont tardé à agir (son regret).
La leçon philosophique : Oubliez la richesse = le succès. « Quand vous aidez les autres de mille façons, vous aidez aussi le monde. » Un agent d’entretien et un PDG sont tous deux des êtres humains à part entière. Son conseil : choisissez de meilleurs modèles, vivez comme si votre nécrologie en dépendait (c’est le cas), et rappelez-vous que l’Amérique a été capricieuse — remerciez-la quand même.
Pourquoi c’est important pour les traders/investisseurs :
En résumé : L’homme qui a bâti un $750B empire fait ses adieux non pas avec crainte, mais avec gratitude. Et c’est bien plus baissier pour les marchés guidés par la cupidité qu’aucun avertissement ne pourrait l’être.