Au cours de la semaine passée, les marchés mondiaux semblaient animés en surface, mais la logique sous-jacente est en train de changer discrètement.
Les marchés actions ont grimpé, les marchés obligataires commencent à devenir instables, et l’effet de levier a atteint un niveau inquiétant. Le coût de l’emprunt pour les économies en développement a atteint de nouveaux sommets — mis bout à bout, ces signaux sont loin de n’indiquer qu’une simple volatilité des marchés. Dans la période à venir, la direction des politiques et l’évolution du climat de crédit vont essentiellement déterminer où l’argent va circuler et comment les actifs seront réévalués.
Le changement le plus flagrant cette semaine ? L’appétit pour le risque est de retour. Les marchés actions mondiaux ont généralement progressé, principalement parce que le marché parie sur une prochaine baisse des taux de la Federal Reserve. Tout le monde tente de prendre de l’avance, estimant que le « cycle d’assouplissement » n’est probablement plus très loin. Mais de l’autre côté, la Bank of Japan a soudainement émis un signal faucon inhabituel — une hausse des taux pourrait arriver. Le rendement des obligations d’État japonaises à 10 ans a immédiatement atteint un nouveau sommet, entraînant une nervosité sur les marchés obligataires mondiaux.
Cette divergence des politiques monétaires est en train de provoquer une grande redistribution des capitaux. Les actifs obligataires à faible rendement sont délaissés, l’argent afflue vers les marchés actions. Les flux de capitaux mondiaux et la logique de valorisation semblent sur le point d’entrer dans une nouvelle phase de redistribution.
Mais ce qui mérite encore plus d’attention, c’est le levier et le crédit. Plusieurs hedge funds ont récemment été exposés, avec des niveaux d’endettement proches des records historiques, principalement misés sur des stratégies adossées à la dette. Ce jeu de levier élevé devient extrêmement risqué en cas de resserrement de la liquidité ou de retournement brutal du marché : le risque d’explosion n’est pas à prendre à la légère.
C’est particulièrement vrai pour les actifs liés à l’IA, dont les valorisations sont exagérément élevées et l’expansion fortement dépendante du financement par la dette. Les inquiétudes quant à une bulle sur ce marché ne datent pas d’hier.
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Au cours de la semaine passée, les marchés mondiaux semblaient animés en surface, mais la logique sous-jacente est en train de changer discrètement.
Les marchés actions ont grimpé, les marchés obligataires commencent à devenir instables, et l’effet de levier a atteint un niveau inquiétant. Le coût de l’emprunt pour les économies en développement a atteint de nouveaux sommets — mis bout à bout, ces signaux sont loin de n’indiquer qu’une simple volatilité des marchés. Dans la période à venir, la direction des politiques et l’évolution du climat de crédit vont essentiellement déterminer où l’argent va circuler et comment les actifs seront réévalués.
Le changement le plus flagrant cette semaine ? L’appétit pour le risque est de retour. Les marchés actions mondiaux ont généralement progressé, principalement parce que le marché parie sur une prochaine baisse des taux de la Federal Reserve. Tout le monde tente de prendre de l’avance, estimant que le « cycle d’assouplissement » n’est probablement plus très loin. Mais de l’autre côté, la Bank of Japan a soudainement émis un signal faucon inhabituel — une hausse des taux pourrait arriver. Le rendement des obligations d’État japonaises à 10 ans a immédiatement atteint un nouveau sommet, entraînant une nervosité sur les marchés obligataires mondiaux.
Cette divergence des politiques monétaires est en train de provoquer une grande redistribution des capitaux. Les actifs obligataires à faible rendement sont délaissés, l’argent afflue vers les marchés actions. Les flux de capitaux mondiaux et la logique de valorisation semblent sur le point d’entrer dans une nouvelle phase de redistribution.
Mais ce qui mérite encore plus d’attention, c’est le levier et le crédit. Plusieurs hedge funds ont récemment été exposés, avec des niveaux d’endettement proches des records historiques, principalement misés sur des stratégies adossées à la dette. Ce jeu de levier élevé devient extrêmement risqué en cas de resserrement de la liquidité ou de retournement brutal du marché : le risque d’explosion n’est pas à prendre à la légère.
C’est particulièrement vrai pour les actifs liés à l’IA, dont les valorisations sont exagérément élevées et l’expansion fortement dépendante du financement par la dette. Les inquiétudes quant à une bulle sur ce marché ne datent pas d’hier.