La mise à niveau Fusaka d’Ethereum marque un vrai tournant : la dynamique des frais de blob change radicalement.
Yi Lihua de Liquid Capital a révélé un chiffre impressionnant : les frais de blob ont explosé de 15 millions de fois. Ce n’est pas un titre accrocheur — auparavant, le coût des données blob stagnait longtemps à 1 wei, soit quasiment gratuit, au point que les nœuds ne couvraient même pas leur consommation électrique pour traiter ces paquets d’extension. Désormais, avec la mise en œuvre de la proposition EIP-7918, un plancher rigide est instauré : les frais de blob doivent atteindre au moins 1/15e des frais de gas du réseau principal.
Qu’est-ce que cela implique ? L’utilisation des ressources a désormais un coût réel. Vous voulez injecter des données sur le mainnet Ethereum ? Il faudra payer le prix du marché.
Le plus important, c’est la réaction en chaîne du mécanisme de déflation. Les frais de blob participeront désormais à la destruction d’ETH, et certaines estimations anticipent une multiplication par 8 du volume brûlé. D’ici 2026, cette part pourrait représenter 30% à 50% du total des ETH détruits. Plus l’activité sur les réseaux L2 est forte, plus on consomme de ressources blob, plus on brûle d’ETH. La logique d’un resserrement de l’offre est directe.
Le coût de L2 sera-t-il répercuté sur les utilisateurs ? Ce n’est pas si simple. La mise à niveau intègre aussi la technologie PeerDAS, qui augmente la capacité de stockage des blobs. Si le coût unitaire grimpe, l’offre aussi. Les projets L2 ont de la marge pour absorber ces coûts via l’optimisation technique, et les frais pour les utilisateurs ne grimperont pas forcément de façon notable.
Au fond, Ethereum revalorise ses ressources réseau : les services des nœuds prennent de la valeur, le stockage de données n’est plus gratuit, et l’ETH devient plus rare au passage.
À ton avis, comment ce cocktail va-t-il évoluer ? Les L2 lanceront-ils des programmes de subvention des frais de blob ? Ou bien iront-ils à fond sur l’optimisation technique ?
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La mise à niveau Fusaka d’Ethereum marque un vrai tournant : la dynamique des frais de blob change radicalement.
Yi Lihua de Liquid Capital a révélé un chiffre impressionnant : les frais de blob ont explosé de 15 millions de fois. Ce n’est pas un titre accrocheur — auparavant, le coût des données blob stagnait longtemps à 1 wei, soit quasiment gratuit, au point que les nœuds ne couvraient même pas leur consommation électrique pour traiter ces paquets d’extension. Désormais, avec la mise en œuvre de la proposition EIP-7918, un plancher rigide est instauré : les frais de blob doivent atteindre au moins 1/15e des frais de gas du réseau principal.
Qu’est-ce que cela implique ? L’utilisation des ressources a désormais un coût réel. Vous voulez injecter des données sur le mainnet Ethereum ? Il faudra payer le prix du marché.
Le plus important, c’est la réaction en chaîne du mécanisme de déflation. Les frais de blob participeront désormais à la destruction d’ETH, et certaines estimations anticipent une multiplication par 8 du volume brûlé. D’ici 2026, cette part pourrait représenter 30% à 50% du total des ETH détruits. Plus l’activité sur les réseaux L2 est forte, plus on consomme de ressources blob, plus on brûle d’ETH. La logique d’un resserrement de l’offre est directe.
Le coût de L2 sera-t-il répercuté sur les utilisateurs ? Ce n’est pas si simple. La mise à niveau intègre aussi la technologie PeerDAS, qui augmente la capacité de stockage des blobs. Si le coût unitaire grimpe, l’offre aussi. Les projets L2 ont de la marge pour absorber ces coûts via l’optimisation technique, et les frais pour les utilisateurs ne grimperont pas forcément de façon notable.
Au fond, Ethereum revalorise ses ressources réseau : les services des nœuds prennent de la valeur, le stockage de données n’est plus gratuit, et l’ETH devient plus rare au passage.
À ton avis, comment ce cocktail va-t-il évoluer ? Les L2 lanceront-ils des programmes de subvention des frais de blob ? Ou bien iront-ils à fond sur l’optimisation technique ?