Proposition choquante de réserve de Bitcoin en France ! 8 ans pour acheter 420 000 jetons pour contrer l'hégémonie du dollar.

Le leader du parti d'extrême droite français “Union de la droite républicaine”, député Éric Ciotti, a officiellement soumis le 28 octobre une proposition choc à l'Assemblée nationale française, visant à positionner le Bitcoin comme “or numérique”. Il suggère que le gouvernement achète progressivement environ 420 000 Bitcoins au cours des 7 à 8 prochaines années, représentant environ 2 % de l'offre totale de Bitcoin, afin de lutter contre l'inflation et l'hégémonie du dollar grâce aux réserves nationales de Bitcoin.

Détails du plan de réserve de 420 000 jetons Bitcoin

Éric Ciotti Proposition de Réserve de Bitcoin en France

(source : X)

Le projet de loi propose la création d'un « organisme public de réserve stratégique en Bitcoin en France », chargé de gérer cet ensemble d'actifs numériques. La période d'acquisition se déroulera progressivement sur 7 à 8 ans, avec pour objectif de faire du Bitcoin le « nouvel or » pour lutter contre l'inflation et l'hégémonie du dollar. 420 000 Bitcoins représentent environ 2 % de l'offre totale de 21 millions de Bitcoins, et à un prix actuel d'environ 110 000 dollars par Bitcoin, la valeur totale de cette réserve de Bitcoin atteindra environ 46,2 milliards de dollars.

Ce ratio peut sembler faible, mais il a une grande importance stratégique au niveau national. Actuellement, les Bitcoins détenus par les gouvernements du monde entier proviennent principalement de saisies judiciaires, aucun pays n'ayant entrepris un achat systématique de cette envergure. Si la France met réellement ce plan en œuvre, elle deviendra la première grande économie au monde à intégrer les réserves de Bitcoin comme stratégie nationale officielle, ce qui pourrait entraîner un effet d'entraînement chez d'autres pays.

La période d'acquisition de 7 à 8 ans est conçue pour éviter de provoquer un choc excessif sur le marché. Si la France achète massivement des Bitcoins à court terme, cela pourrait entraîner une flambée des prix et provoquer une spéculation sur le marché. En achetant progressivement, la France peut répartir ses coûts à différents niveaux de prix tout en laissant au marché suffisamment de temps pour absorber cette nouvelle demande. Il est nécessaire d'acheter en moyenne environ 52 500 à 60 000 Bitcoins par an, ce qui représente une petite partie de la production annuelle actuelle de Bitcoins, le marché devrait donc être capable d'absorber.

La création de l'« Agence publique de réserve stratégique Bitcoin de France » signifie qu'il s'agira d'un organisme professionnel indépendant, et non directement géré par le ministère des Finances ou la banque centrale. Cette conception organisationnelle pourrait être destinée à isoler les risques politiques, garantissant le professionnalisme et la continuité de la gestion des réserves en Bitcoin, qui ne seront pas interrompues par les changements gouvernementaux. Cet organisme devra établir des stratégies d'achat détaillées, des protocoles de sécurité de stockage et un cadre de gestion des risques.

Quatre grandes sources de financement mécanismes d'innovation

Pour éviter de réduire le budget, la proposition a conçu plusieurs sources de financement, ce qui constitue la partie la plus innovante du projet. Tout d'abord, le minage public, utilisant l'excédent d'énergie nucléaire et hydroélectrique de la France pour un minage de Bitcoin à faible coût. La France est le plus grand pays producteur d'énergie nucléaire en Europe, environ 70 % de l'électricité provient de l'énergie nucléaire, et il y a souvent des surplus d'électricité. Utiliser ces surplus d'électricité pour le minage de Bitcoin permet non seulement d'acquérir des Bitcoins, mais aussi d'améliorer l'efficacité énergétique.

Deuxièmement, il y a la confiscation judiciaire, qui conserve les Bitcoin saisis dans le cadre de la procédure judiciaire. Actuellement, de nombreux pays choisissent de vendre des crypto-monnaies saisies pour réaliser des liquidités, tandis que cette proposition en France suggère de conserver directement ces Bitcoin comme partie des réserves stratégiques. Cette approche ne nécessite pas de dépenses financières supplémentaires, mais modifie simplement la manière dont les actifs existants sont traités.

Troisièmement, il y a le fonds de réserve nationale, qui prélève un quart des fonds des comptes d'épargne populaires pour acheter 15 millions d'euros de jetons par jour. C'est la source de financement la plus controversée car elle concerne l'utilisation des économies des citoyens. La proposition pourrait faire référence à des comptes d'épargne garantis par l'État, similaires au « livret A », dont une partie des fonds est utilisée pour des investissements publics. Si 15 millions d'euros sont achetés chaque jour, cela représenterait environ 5,475 milliards d'euros par an, soit environ 43,8 milliards d'euros sur 8 ans, ce qui correspond à la valeur cible d'environ 420 000 Bitcoins.

Source de financement et contribution attendue :

Minage public : En utilisant l'excédent d'énergie nucléaire et hydraulique, on prévoit de miner des milliers à des dizaines de milliers de Bitcoins par an.

Saisie judiciaire : Conserver les Bitcoin saisis, contribution incertaine mais sans dépenses supplémentaires.

Affectation d'épargne nationale : 15 millions d'euros par jour, environ 5,475 milliards d'euros par an, cumul de 43,8 milliards d'euros sur 8 ans

Paiement des impôts en Bitcoin : Permet aux contribuables de payer leurs impôts en Bitcoin, sous réserve d'un examen constitutionnel.

Quatrièmement, le paiement des impôts en Bitcoin permet aux contribuables de payer leurs impôts en Bitcoin (sous réserve d'une révision constitutionnelle). Il s'agit d'un mécanisme bilatéral : d'une part, il encourage les citoyens à détenir et à utiliser des Bitcoins, et d'autre part, il fournit au gouvernement un canal supplémentaire pour acquérir des Bitcoins. Cependant, cette mesure doit faire l'objet d'une révision constitutionnelle, car elle implique un changement fondamental dans la méthode de paiement des impôts, et pourrait rencontrer des obstacles juridiques.

Intentions stratégiques pour contrer l'hégémonie du dollar

L'intention politique de la proposition est très claire : défier l'hégémonie du dollar et mener une nouvelle ère de la cryptographie en Europe. La France, en tant que pays clé de l'UE et puissance traditionnelle, a longtemps été réservée quant à la position dominante du dollar dans le système financier international. À l'époque de De Gaulle, la France avait déjà défié le système de Bretton Woods, exigeant que les réserves en dollars soient échangées contre de l'or. La proposition de réserves en Bitcoin peut être vue comme une continuité de cette tradition à l'ère numérique.

La domination du dollar repose sur plusieurs piliers : le commerce mondial est principalement libellé et réglé en dollars, les banques centrales des pays détiennent d'importantes réserves de dollars, et les matières premières comme le pétrole sont échangées en dollars. Ce système confère aux États-Unis une immense influence économique et politique, mais expose également d'autres pays aux risques liés aux changements de politique du dollar. Lorsque la Réserve fédérale met en œuvre une politique d'assouplissement quantitatif ou de resserrement, les flux de capitaux mondiaux et les taux de change sont tous affectés.

Les réserves de Bitcoin, en tant qu'actif décentralisé et non contrôlé par un pays unique, offrent à la France un outil de couverture contre le risque dollar. Si le Bitcoin devient réellement de l'« or numérique » et est accepté par davantage de pays, il pourrait faire partie du système de réserves internationales, réduisant ainsi la dépendance au dollar. Cette réflexion stratégique est en accord avec la tendance récente de certains pays à augmenter leurs réserves d'or et à réduire leurs réserves en dollars.

Du point de vue européen, si cette proposition de la France réussit, elle pourrait encourager d'autres États membres de l'UE à emboîter le pas, formant ainsi un prototype de stratégie européenne sur les crypto-monnaies. Bien que l'UE promeuve l'euro numérique, la droite française s'oppose clairement aux CBDC, estimant qu'elles menacent la souveraineté monétaire et la vie privée. En revanche, le Bitcoin décentralisé correspond à leur idéologie de liberté et de souveraineté.

combinaison de politiques soutenant l'euro stable contre le CBDC

En plus de la stratégie de réserve de Bitcoin, la proposition présente une série de politiques favorables aux cryptomonnaies. Tout d'abord, elle s'oppose clairement à l'euro numérique, considérant la CBDC de l'UE comme une menace pour la souveraineté monétaire et la vie privée, plaidant pour une législation interdisant son adoption. Cette position reflète les inquiétudes des partis de droite concernant la centralisation et la surveillance gouvernementale. Si l'euro numérique était mis en œuvre, il conférerait à la Banque centrale européenne une capacité sans précédent pour suivre et contrôler chaque transaction, ce qui est perçu comme une menace pour la liberté individuelle.

En revanche, la proposition encourage les stablecoins en euros, soutenant les entreprises européennes à émettre des stablecoins libellés en euros, remplaçant ainsi la domination des stablecoins en dollars. Actuellement, le marché mondial des stablecoins est dominé par des stablecoins en dollars tels que USDT et USDC, et la part de marché des stablecoins en euros est très faible. Si l'Europe parvient à promouvoir le développement des stablecoins en euros, elle pourrait contester la domination du dollar dans le domaine des paiements numériques tout en maintenant les caractéristiques de décentralisation et de protection de la vie privée.

Enfin, le projet de loi estime qu'il convient de simplifier l'enregistrement des entreprises de cryptomonnaie, de réduire les taxes sur les transactions et d'offrir des exonérations fiscales aux mineurs. Ces mesures visent à faire de la France une juridiction favorable aux cryptomonnaies, attirant les entreprises de blockchain et les mineurs de cryptomonnaie à établir leurs affaires en France. La France dispose de ressources nucléaires riches, et si elle peut offrir des avantages fiscaux, elle pourrait devenir le centre de minage de Bitcoin en Europe.

Cette combinaison de politiques démontre une logique stratégique claire : s'opposer aux CBDC centralisés, soutenir le Bitcoin décentralisé, encourager les stablecoins pilotés par le marché et créer un environnement réglementaire favorable. Si ces politiques sont réellement mises en œuvre, la France pourrait devenir le leader de l'innovation en matière de cryptomonnaie en Europe.

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